Grâce à une météo plus clémente et à des coefficients de marée assez faibles qui facilitent le travail des pêcheurs, les poissons sont sensiblement moins chers cette semaine, en particulier la lotte, la raie et surtout la sole qui coûte 40% de moins qu’en mars grâce à de gros arrivages aux criées de Boulogne et Dunkerque
Le couperet va tomber dans quelques jours : les derniers canards du sud-ouest seront abattus le 15 avril. Que se passera-t-il ensuite ? Même si l’on espère que d’autres productions prendront le relais (en particulier les canards de Vendée et de Loire-Atlantique, voire ceux de Hongrie), les prix vont inévitablement flamber pendant quelques mois.
En ce début du printemps, les bouchers et les charcutiers regardent le ciel avec un air maussade : il ne fait pas encore assez beau pour manger des côtes de bœuf ou des brochettes mais il faut trop doux pour consommer des produits d’hiver. Globalement, les prix sont orientés à la baisse.
Même incertitude pour les crémiers qui vendent moins de fromages hivernaux et commencent à colorer leurs vitrines en blanc, en misant de plus en plus sur la mozzarella et la burrata.
Du côté des primeurs, le printemps est bien arrivé : les fraises d’Espagne sont abondantes tout comme les asperges blanches des Landes et vertes d’Italie. Dans un marché peu actif, les prix sont légèrement en baisse.
Alors que la saison des renoncules touche à sa fin et en attendant l’arrivée des pivoines (les premières sont déjà en vente, mais elles sont très chères), la rose est particulièrement abordable cette semaine. C’est l’occasion d’en profiter.