Comme cela aurait été bien si le temps qu’il a fait pendant le week-end de l’Ascension s’était prolongé tout au long du mois de mai ! Au lieu de cela, les jours de grisailles se suivent et les grossistes font grise mine. C’est notamment le cas des volaillers, qui peinent à écouler leurs brochettes et leurs saucisses après un début de mois en fanfare. Les prix de ces produits sont en forte baisse.
Ce n’est pas le cas des onglets de bœuf et des côtelettes d’agneau, très prisées en ce printemps pas très printanier, avec des prix en hausse de 10 voire 20%. Il faut croire que certains ont hâte de voir les beaux jours revenir. Comme on les comprend !
Ca y est, les premiers canetons sont de retour sur les exploitations avicoles du Sud-Ouest, signe que l’on voit enfin le début de la fin de cet épisode de grippe aviaire. Mais cela ne se ressent pas encore sur les prix, très élevés, tant il y a une pénurie sur le canard gras français.
L’excessive pluviométrie de ces dernières semaines a une incidence sur la production de melons, rares et chers en ce début de saison. Ce n’est pas le cas des cerises en revanche, qui vont inonder le marché la semaine prochaine et qui valent déjà 10% de moins que la semaine dernière.
Les fleuristes aussi sont pénalisés par le mauvais temps : les pivoines, dont c’est la pleine saison, les dahlias et les pois de senteur sont relativement chers cette semaine. Et ce n’est rien en comparaison de la hausse des prix attendue la semaine prochaine, fête des mères oblige.
Finalement, il n’y a que les vaches qui apprécient ce temps frais et pluvieux, des conditions idéales pour produire d’excellents fromages. Il suffira juste d’attendre quelques semaines pour qu’ils soient affinés à cœur.