Les semaines se suivent et se ressemblent à la météo ne cesse d’être à l’envers, au grand désespoir des commerçants qui voient leur chiffre d’affaires s’effriter et des restaurateurs qui s’embourbent dans une grisaille persistante.
Certes, l’Euro a commencé, charriant avec lui son lot de supporters mais les commerces alimentaires n’en ont pas encore ressenti les prémisses d’un quelconque bénéfice, d’autant que dans le même temps le ramadan a commencé, ralentissant la consommation d’une fraction non négligeable du marché. « C’est à croire que ces gens-là ne font que boire de la bière », peste un restaurateur dépité. Les supporters, pas les musulmans naturellement.
Quoi qu’il en soit et même si le reflux est engagé un peu partout, les effets des inondations des semaines passées se font ressentir sur la qualité des fleurs et des fruits et légumes qui arrivent sur le marché gorgés d’eau et manquant singulièrement de soleil. Seul avantage, les prix sont bas pour la saison…