La salade charcutière, un puzzle estival
Point d’historique pour la salade charcutière dont l’inventeur demeurera inconnu, n’étant mentionné dans aucun récit ancien ou par la moindre légende locale. Encore moins d’AOP ou autres labels, mais rappelons qu’autrefois la salade charcutière pouvait faire office de repas complet. Notons également qu’à l’origine le mot charcuterie ne désignait qu’un produit à base de viandes ou d’abats de porc. Le charcutier au moyen âge préparait et commercialisait la chair cuite du porc. De nos jours il peut s’agir de produits préparés avec d’autres viandes. Le choix des éléments carnés de notre salade charcutière est quasiment sans limite : restes de viandes rôties ou bouillies, rosbif, rosette de Lyon, fromage de tête, jambon à l’os, épaule, salami, chorizo, gésier, magret, saucisse et saucisson pour n’en citer que les plus utilisés. La sauce ou la vinaigrette offre un choix plus restreint à base de mayonnaise, crème fraiche, moutarde, sans oublier sel, poivre et huile. Le troisième élément qui va apporter un peu de couleur à notre salade est constitué des ingrédients non carnés. Ici encore notre imagination nous sera d’un grand secours : salades frisées, légumes variés, petits pois, tomates et concombres présentent le profil idéal sans oublier le riz plutôt long grain pour parachever notre chez d’œuvre estival.