Sitôt les fêtes de Pâques terminées, les cours de l’agneau se sont effondrés, en particulier ceux de la souris et du gigot français, ce qui est assez normal si l’on considère que personne n’achète de muguet le 2 mai… Vous ferez de bonnes affaires en achetant des côtelettes qui seront non seulement savoureuses mais aussi bon marché.
Ce n’est pas le cas des poissons nobles dont le prix a fortement augmenté ces derniers jours et ce pour deux raisons. D’abord, la tempête qui s’est abattu sur les côtes atlantiques a empêché les pêcheurs de sortir. Ensuite la fermeture des criées espagnoles pour Pâques a bloqué les ventes pendant quelques jours. Cumulées, ces deux raisons expliquent la rareté du poisson sur le marché, et donc son prix élevé.
Du côté des légumes, les prix sont en hausse, en particulier pour les poivrons, les tomates et les concombres (dont le cours a doublé en quinze jours !) à cause d’une pluviométrie excessive sur les zones de production en Espagne.
La saison des fruits secs s’achève de façon contrastée : si les amandes californiennes sont abondantes et bon marché, il n’en va pas de même des espagnoles, très chères à cause d’une mauvaise récolte. S’agissant des pistaches, les prix n’ont pas baissé malgré l’ouverture du marché aux produits iraniens. Enfin les pruneaux restent très chers après la forte augmentation de l’année dernière.
A l’heure où les premières asperges, les premières fraises et les premières tomates arrivent sur vos marchés, les agrumes et les légumes d’hiver tendent à devenir moins attrayants à l’exception du chou-fleur qui est paradoxalement de plus en plus cher. L’hiver fait de la résistance !